Je traîne mes sabots comme de vielles serpillères, ça laisse des écharbes derrière.
Les écharbes s'alignes, et trace une route pour les fourmis qui zizaguent en me suivant.
Moi je dodeline de la tête, je racle le plancher, je soupire un peu, et je m'étale sur mon lit-radeau-océan.
Le plafond ets vide-vide-vide.
Dans le plafond je ne vois pas le ciel.
Alors je gratte, je gratte, je gratte.
ça fais des jolies bruits.
Mon oreille s'étend écoute les grattements.
Bientôt mes doigts ne sont plus à moi, les ongles s'accorde aux morceaux de murs qui se détachent, grat grat grat grat. On dirais des maracases.
Un peu plus loin j'énetend mon coeur qui fait lemême bruit que la porte du libraire " Poudoum Poudoum Poudoum".
Un véritable orchestre.
Dressé sous un châpiteau, je laisse mes doigts et mon coeur jouer du saxophone et animé la salle de notes.  Je suis M.Loyal.
Je présente à ces mesdames et ces messieurs, la trés grande, et trés pâle, Danseuse de sable.
Elle s'ennuie sérieusement. Je l'épingle au mur du châpiteau derrière lequel il y a le bord du monde, d'aprés le poéme affiché dans les métros.
Elle s'en fout . Elle s'en tape. Elle bat des pieds au dessus de la neige qui couvre la piste. Elle soupire. Remplis ses joues d'airs et les dégonfle d'un coup comme deux petits ballons.
Elle se demande ce qu'elle pourrait bien faire.
Dans son image en noir et blanc, dans son cadre de papier chiffonnée, elle s'allonge et regarde la toile du châpiteau. Elle n'est jamais sortie de la dessous.
Elle est la fille du magicien. Mesdames et messieurs, elle ets la fille du magicien, elle est né d'une illusion, si elle sort dehors elle se verra s'évanouir. Les illusions n'existent que sous le châpiteau, tant que les projecteur tournent. Ce sont ces seuls soleils les projecteurs.
Les projecteurs ont étaient capturés trés loin, peut être en afrique du sud, il diffuse une lumière fauve et mordent les yeux si sévérement que personne n'osent les regarder en face.
Les Projecteurs ont ce regard flingueur d'Emmylou'.
La Danseuse s'ennuie toujours autant.
Alors Mesdames-Messieurs, pendant que mon disque se raye, et répéte les mêmes mots, comme si je courrais, essouflais, ne pouvant répéter infinément que la même respiration saccadé " Mesdames-messieurs, Mesdames-Messieurs, Mesdames-messieurs" , pendant que je me dérégle, mettons un peu de Vie sur la peau de la danseuse.
J'invite dans le décor, dans le cercle dorée d'étoile jaunes, le Petit Jongleur.
Je le pose juste à côté de la Danseuse.
Il a les yeux levée trés haut, et regarde ses dix balles s'envoler trés haut, il les rattrape et les renvoies, les balles sont de toutes petits acrobates qui se roulent en boules dans sa main, on a polis leurs dos de cristal et de verres, pour qu'il brille comme de petites cométes en s'envolant au ciel.
D'un part pour faire jolie, et vous faire rêver vous mesdames-messieirs, vous faire croire que sous notre grand châpiteau nous maîtrison aussi l'univers, pour vous faire croire que vous aussi, qu'il suffit de sauter dans le cercle dorée.
Ce qui est toute à fait vrai. Mais nous vous en empêcherons pour préserver tous nos supens, notre seul petit petit revenu.
D'une autre part pour que le petit jongleur ne regarde que les acrobates et évitent de croiser le regard des Projecteurs. On préserve nos artistes, surtout celui-là avec ses cheveux en brosse, et sa tête de mioche à peine éveillés.
Me demander pas pourquoi, je ne lui est jamais demandé, mais il en a fait tout son charme.
Maintenant invitons à creuser ses épaules, à ronronner doucement, l'animal le plus étrange,  de notre aréne en papier.
Le Baiser.
Le Baiser approche !
ne vous levez pas.
Ne bougez pas.
Le Baiser se roule, le baiser se love, se rétracte sur lui-même, il va vous sauter à la gorge, où à l'épaule, où aux lévres, qui sait qui il peut bien mordre.
Le baiser est imprévisible.
Mais surtout le baiser n'a de goût que s'il se jette sur les bonnes personnes.
Oui le filet est un trapéziste, et s'il se plante dans une de ses figures, il tombe dans le filet et tout le monde est deçu.
Alors ouvrez grands vos mirettes, et ne bouger pas un seul de vos dix huit milles cils.
Là. Le baiser à bondi , et comme d'habitude. Comme on s'en doutez depuis le début.
Il à surgit sur la Danseuse de sable et le Petit Jongleur.
Mais c'est beau non ? Oui c'est beau. Qu'est ce que c'est beau !
Parce qu'elle ne s'ennuie plus et parce que lui, le seul, le naïf, perché sur ses acrobates, il n'avait rien vu venir, il est surpris.
Elle vit et il est supris.
Elle rit d'un grand coup de Tonnerre et on va la faire plus grande qu'elle ne l'est, pour faire penser qu'elle s'apelle Salomé. Pas la peine de changer se scheveux, ce sont déjà deux pétards, apparus dans la fumée d'un Abracadabra.
Lui il est parfait. Pas trés grand, pas si petit, et émerveillé. Bonjour Julien .
Et pour finir Mesdames-messieurs, comme il faut que nous restions dans le domaine du châpiteau, que vous n'avea pas pris votre place pour rien, que mon style est un peu lent et un peu embrouillé, que des fautes vous ont pris de part et d'autre pendant la représentation.
Je vous offre le Cliché final. Le Grand Flash.
Moi personnellement j'adore !
Voilà. Ils s'embrassent quand soudain, un chose les sépare, une chose qui pousse sur le ventre de Salomé, c'est mon Châpeau-melon que je ne pouvais pas oublier dans la réalitée, il est exactement comme je le dis.
Comme un gros chat lové, ronronnant, les yeux fermés, sur le ventre de salomé.
Julien, tout môme qu'il est, va la faire sourire, il a un peu de ce chat apparu soudainement ( nan excusez moi Julien n'a peur de rien mais c'ets pour l'histoire) sur le ventre de sa Danseuse de Sable, mais elle aussi à peur , et il n'a absolument pas envie qu'elle pendents ses jambes autour de son coup, ses jolies ballerines noires, qu'elle plie bagage, et lui dise : Tchao Bye bye.
Alors il va la faire rire.
Il se penche sur le Chat-peau-de-melon et dit " Abracadabra ! "
Salomé éclate de rire. Elle a un jolijoli rire qui s'envole.
ça lui rapelle son père le magicien. ça lui chatouille un coin du coeur, et c'est la fait rire.
Mais tout d'un coup quelque chose tombe du châpeau.
Ou plutôt tombe et se met à voleter autour.
C'est un moineau ! ( Oui , nous n'avions plus de moyens, avec les deux acteurs qu'on a mis dans l'histoire vous pensiez pas qu'on avez de quoi se payer des colombes tout de même ?)

Maintenant ils sont parents d'un Tour de Magie.
Applaudisez mesdames et messieurs, applaudisez, je pars dans ma loge croquez une pomme, je pars dans ma cabane, mon tipie, ma coquille, mon propre et personnel,petit jongleur. Je me retire dans mes plumes et mes cousins, fermer les yeux, et me sentir si bien, que je rêve.
Et ça me fais rêver si fort que je sens même les odeurs. Cette nuit encore je me réveillerais en sentant l'odeur d'une Tartine.
Applaudisez . applaudisez. Le rideau se baisse. L'illusion se ferme. Mais le châpiteau reste debout.
Je reviens plus tard.
Je vais me confiner.