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On eût dit qu'hier je livrais une guerre pointée de fléche contre mon reflet pâle, floue, dur. Mon reflet de givre que je brissis à coup de peinture, que j'étiolais de piqure dérapantes, froides, jaunes. Que j'étirais dans l'appareil scintillant brutalement de " En Joue ! Feu ! ".
Et le jouet cassait s'aplatisait par terre, le jouet fondue les genoux sur le carrelage, le nez au dessus du vide, où il s'enlevait les fragments de passé, repassé ses souvenirs dans une flaque d'eau.
Puis les mains liquides, le visage de savon, faire des grands gestes sacadés pour tuer définivement la mise en scéne.
La piéce de théâtre qu'on connaît par coeur.
Qu'on joue en boucle , sans intermède musicale.
La piéce dont le ticket est glissé dans sa main gauche, plus prés du coeur, pour l'entendre frémir et déglutir ses voeux. Et en redemander.
Et se retrouver tant et si bien, jusqu'au yeux même, dedans la piéce, qu'il l'a surjoue par coeur.
Et qu'hier je jetais le manuscrit à la fin de la représentation.
Avec les cheveux en bataille, comme des épis de silence, du silence doux sucré, qui s'écrit dans les noeuds, qui vous recouvre les lèvres et tire vos rêves sur vos cils, si fort que vous croyez aux rayons de soleils.
Si forts que la silhouette s'endort sans sursaut.
Mais les Affreux on d'autre tickets pour la foire aux en chairs. Mais les Affreux tiennent bien leurs commerces là où on ne les attend pas.
Là où on ne les entend pas.
Donc n'écouter que ce qui ne dit rien.
Et se tenir loin de toute mise en scéne, de tout acteurs posible.
Se tenir loin jusqu'à l'envie soudaine, vous tire par le nombril.
" La pluie fait des ravages elle dissout les maisons, elle noit les villages, et dissout la raison, on enfonce la tête cette route est traçée, et si demain est un doute c'est un chemin qu'on connaît assez"