( oo je n'ai pas de mots)
Là, toute de suite maintenant, renaud dans mes oreilles, du soleil sur les murs, les étudiants des beaux-art silencieux, éparpillés, qui n'attendent que de se disloquer et de devenir couloirs-tâches-portes-copeaux, ennivrés de leurs silence, ils s'éteignent dans les locaux qu'on a dressé pour qu'il s'élèvent et deviennent désorganisés.
Dans la salle il y en a à peine sept, les mains tapant sur les claviers, où les yeux plongé dans les logiciels. Avec les brins de lumières qui passent à travers les poutres, on dirait des chouettes blanches du matin, venus ici pour s'étirer les ailes, je trouve déjà ça étrange de ne pas entendre de huhulement de temps à autres, et qu'aucun bruissement d'ailes ne viennent troubler le silence qui s'étiole.
On se dirais que l'on joue au roi de l'immobile, celui qui enferme le plus le temps dans sa paume.
j'ai trés envie de trouver une musique d'explosions, où de l'afrique, et de danser comme un atome.
je suis sûr qu'ils ne remarquerèrent rien.
N'empêche que je me fond doucement dans l'immobile, dans cinq seconde je me pose en tailleurs, et je baisse les paupière sur mon livre, étirant du bout de cette histoire les secondes.
( l'étoile absinthe )
( L'étoile absinthe vient juste de se lever dans mes oreilles)
( ça rugit. )
( oo je le savais .)
( Les chouettes ne réagisent pas)
( une d'elle, une asiatique, vient de quitter son perchoir, elle a ramener ses ailes sur elles, et c'est envolé si vite à l'extérieur qu'on a pu voir que le mouvement de son envol. )
( elle n'a pas fait tomber une plume )
( elle n'a pas fait tomber un bruit )
( et la vie à continuer à se déplier comme un chat, avant de se rouler en boule autour des chouettes)
( moi je suis assise dans son oreille, hésitant à la modre pou qu'elle dévore les chouettes et cavale au dehors, où à m'endormir dans la fourure pâle de soleil)
( on verra bien. )
( j m'arrête = D Ginette dans mes oreilles)