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Sweet Gum Vanille-Menthe douce qui claque sur les papilles.
Le reste de la journée à couler tranquillement.
Sweet Gum Vanille-menthe...
Et M dessus.
La tête doucement, doucement, envie de poser ses doigts dans la peinture et de se faire des points bleus sur le monde. Devenir Monsieur Sylvestre et faire pousser des arbres comme ça d'un coup d'envie, des arbres sur la ville grise, les nuages s'égratinent.
Et Slack ! s'éventre sur les pavés!
( Copie les Hurleurs)
On ne pense plus trop. On s'évapore un peu, les bulles sous la langue, et celle tout autour, la grande bulle de vide, le savon transparent qui n'éclate jamais, le visage déformé et les sons en sourdine.
Clac.
Les cils se ferment comme des volets.
Clac.
ils s'ouvrent.
Clac .
Je ne sais pas faire grand chose, j'ouvre , je ferme mes cils, je marche dans la rue, je regarde les nuages, et c'est comme si le type à échasse, celui qui touche le ciels, lavait les carreaux de sa maison, sa maison dans l'azur de toute évidence. Il s'appuie à la rambarde des fois, prend un diabolo caramel, quand il me voit il ôte son châpeau, sourit , et claque des doigts pour faire couler la pluie sur mes cheveux, il m'embrase de ses gouttes de pluies.
Moi je joue la fille blassée, la peste nosltagique, je le regarde à peine, où alors avec un sourire ironique, je me la joue gangster. Je secoue mes brins, je me prends pour un champs, et fais voler en éclats doux-doux les baisers qui coulent dans mon cou.
Mais aujourd'hui, il ne m'a pas embrassé, il fait un soleil comme une assiette, plat , chaud, et dans lequel on peut se refléter. Alors, alors. Ce matin électrique avec le froid, le reste de la journée comme une feuille de menthe avec les rayons sur la peau.
Dans le cabinet médicale, avec les dessins d'aquarelle, le sourire vrai vraie de celle qui me demande de me déshabiller et que " c'est jolie ces couleurs ! ", les bonbons au citron dans l'entrée, les comprimés par jour avec ceux qui se disent " placebo " .
Ce sont des comprimés fantôme tout blanc, qui ne servent à rien, des comprimés qui n'aménent nulle part mais qui sont là quand même, en flocons de neige. Je les regarde dans leurs yeux de poudre, placebo..c'est un joli nom, ça ne disait pas celui de ce chanteur, si ça ne disait pas sa voix qui se perd et revient sans qu'on sache vraiment, dont seul le nom vous frôle...Mais tout de même.
Placebo, blancs , petits , sous leurs cage de plastique, avec le soleil sur leur corps de galet, comme du sucre. Je sais que quand je les aurais mit entre mes dents ils vont grandir, pousser d'un coup, éclater en poussant un cris sourd, que j'étoufferai sans prendre garde.
Mais on sort et des oeufs de pâques à l'avance.
Puis à la bibliothéque mettre trés peu de temps à prendre des notes au pif, les pochettes qui ont l'air de sourire, M et d'autres qui filent, des noms, des couleurs, mon souffle seul dans la salle , les escaliers qui avalent mes pieds, ce sont des crocodiles.
Ils ouvrent grands leurs geules, leurs dents sont molles et je m'assoit dessus. Je suis une habitué des crocodiles. Je suis une habitué de Tout aujourd'hui, je suis Blaise le poussin masqué, je n'ai peur de personne, mon visage est dépourvu de traits , et mes yeux sont froids, en glaçon où rebondissent des éclats bleues.
Les Crocodiles vont deux par deux, moi sur le tout premier, derrière ils font vibrer leurs écailles sur le carrelage, ça dérange les rares habitués de la bibliothéque qui lévent les yeux aux ciels, mais aucun panneau n'interdit les crocodiles dans l'enceinte de l'établissement, alors il retourne s'attabler en nous tirant la tronche, et prennent leurs Words-Drinks où ils s'enfonçent en poussant des soupirs.
Nous on s'en fout. On arrive au Rayon jeunesse et là...Eric Battut patout. Eric Battut.
Les Crocodiles s'arrête, on tirent des yeux ronds comme des omelettes, on hésite un peu à tout piquer , on va bousiller leurs jolies présentation, on décide de s'là jouer stratégique.
Deux crocodiles prennent des Calvin et hobbes et vont occuper les bibliothécaires, deux autres se lévent et sifflent pour me cacher, et les deux derniers vont simplement tester la poignée de la porte pour que la fuite soit parfaite.
C'est à moi de m'y mettre.
Je tire la langue, je prends les livres, on fuit à pas feutrés avec toutes ces couleurs dans mon sac , on pase voir notre traficant habituel , il vérifie la marchandise, je lui tend ma carte de bibliothéque, il regarde les crocodiles en soulevant le sourcil mais ne dit rien.
Aucun crocodiles n'est interdit au sein de l'établissemnt.
On passe sans problémes.
Maintenant il s'agit de tout dévorer en poussant des étoiles dans nos yeux.
" Je m'ennivre à la limonade, autout de cette foule, je plains toutes ces banades, nostlagic du cool"